Il était une fois des pensées pour toi.
Toi, tellement vivant, et pourtant encore absent.
Dans chaque méandre de mon corps changeant, à chaque pas qui me rapproche de ton avénement, tu enchantes et mobilise mon existence : toi mon enfant, mon évidence.
Quand je pense à toi mon corps s'émeut : un frisson tellement fort le parcoure, ma gorge se serre et je te regarde les yeux clos.
Tel un air malicieux, ton rire danse dans mes oreilles. Chacun de tes gestes s'esquisse sans bruit, dans toute la discrétion de notre étrange communion.
Nous sommes deux et n'avons qu'un coeur et plongeons dans un espace entre deux vies. Etrange vacuité que celle-ci : délicieusement paradoxale, confortablement dangereuse, savoureusement piquante...
Je t'aime déjà petit bout de nous...
Il nous aime déjà, toi et moi...
Nous l'aimons lui, qui t'attend aussi...